Que vous souscriviez à une
assurance vie en ligne ou auprès d’une compagnie physique, vous pouvez obtenir de nombreux avantages. Pourquoi souscrire donc à une telle assurance ? Voici trois raisons qui motivent un tel choix.
La souplesse des conditions d'assurance
Même si la plupart des assureurs tels que
maif.fr proposent des solutions tout à fait intéressantes, le contrat de garantie à vie est soumis à un cadre fiscal spécifique. Ce cadre est pourtant favorisé par la souplesse du système. En effet, votre épargne n’est jamais bloquée et tout votre capital demeure à portée de mains. En cas de besoin, vous pouvez aisément demander une partie de la somme d’argent disponible chez l’assureur. C’est ce qu’on appelle effectuer une demande de rachat. Cette demande est soit partielle, soit totale. Dans le premier cas, seule une partie du capital est récupérée. Lorsque le rachat est total, vous pouvez récupérer l’entièreté de votre capital. Vous mettez fin par la même occasion à votre contrat d’assurance. Les
assurances vie vous permettent aussi de bénéficier d’avances que vous pouvez demander aux assureurs. C’est un moyen efficace pour profiter d’une entrée d’argent sans toucher au capital déjà investi.
Une assurance qui propose des avantages fiscaux sur les rachats
Lorsque aucun rachat n’a lieu, les intérêts accumulés sur l’assurance sont exemptés de l’impôt sur le revenu. Vos biens ne deviennent imposables que lorsque vous décidez de retirer une partie de vos épargnes sans pour autant mettre fin aux
contrats d'assurance vie. En d’autres termes, vous ne serez pas obligé d’effectuer des versements supplémentaires dans le cas contraire. Toutefois, l’imposition sur les intérêts (ou plus-values) reste variable.
Deux cas de figure s'imposent, selon que les primes relatives aux plues-values sont versées avant ou après le 27 septembre 2017. Pour les primes qui se comptent à partir du 27 septembre, la plus-value est soumise au prélèvement forfaitaire unique (PFU) ou à l’impôt sur le revenu. Le taux de prélèvement unique est fixé à 12.8 % pour tout rachat effectué dans les 8 années qui suivent la souscription du contrat. Pour un retrait après les 8 premières années, ce taux passe à 7.5 %. Cependant, il peut ne pas changer en fonction des termes du contrat, de la valeur des primes et de la durée de votre assurance. Du côté des primes versées avant le 27 septembre 2017, la plus-value peut être toujours soumise à un impôt sur le revenu ou à un prélèvement forfaitaire libératoire. En cas de prélèvement forfaitaire libératoire, le taux d’imposition est de 35 %, de 15% ou de 7.5 %, selon que vous effectuez un rachat respectivement avant 4 ans, entre 4 ans et 8 ans ou après 8 ans.
Une assurance qui propose des avantages fiscaux en termes de succession
Tous leurs assureurs prennent le soin de vous faire renseigner au moins un bénéficiaire avant la signature d’un contrat. Vous pouvez ainsi désigner un membre de votre famille, un conjoint ou une personne morale (une association par exemple). En cas de décès de l’assuré, le capital amassé est transmis aux personnes à qui il revient de droit et dans un contexte fiscal toujours avantageux. Pour être plus précis, ce capital se retrouve exonéré des droits de succession dans une certaine limite fiscale. C’est la raison pour laquelle l’assurance est qualifiée de « hors succession ». Lorsque le bénéficiaire est un frère ou une sœur (qui réside avec l’assuré), aucune imposition n’est appliquée sur le capital versé, et cela, peu importe l’âge de ce dernier et le montant qu’il doit percevoir. C’est aussi le cas pour le conjoint qui est lié à travers un pacte civil de solidarité. En dehors de ces bénéficiaires, les fiscalités appliquées au capital sont dépendantes de l’âge à partir duquel l’assuré aurait commencé ses versements.
Pour une souscription avant 70 ans, un capital inférieur à 152 000 euros par bénéficiaire est exonéré des frais de succession. Le taux d'imposition est de 20 % pour un capital compris entre 152 000 et 902 838 euros et de 25 % pour un capital de plus de 902 838 euros. Dans le cas d’une souscription après 70 ans, le capital versé est exonéré d’impôts seulement lorsqu’il est inférieur à 30 500 euros. Au-delà de cette valeur, il est intégralement considéré comme une succession et se voit appliquer des taux conséquents.